Une vocation : devenir paysan nourricier

Avant que la spécialisation des régions agricoles puis des fermes elles-mêmes n’opère sa déstructuration, chaque ferme avait une fonction nourricière – vis-à-vis de la famille y vivant mais aussi des habitants du territoire alentour.
Repenser ce modèle d’agriculture spécialisée permet de retrouver un sens agronomique à l’échelle de la ferme mais aussi d’imaginer un modèle économique performant… et un cadre de vie (et de travail) appréciable.

Autour du principal atelier, la production maraîchère diversifiée, je mets en place au fur et à mesure des ateliers complémentaires et à plus petite échelle (en termes de production et d’investissement) :

  • arboriculture : Les premiers arbres ont été plantés à l’automne 2012, dessinant les jardins de la ferme selon un modèle agroforestier. Nous en sommes à présent à une soixantaine d’arbres dont certains commenceront à produire des fruits à la fin de l’année 2015 ;
  • PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) : Outre les plantes intégrées aux autres cultures dans les jardins maraîchers, un jardin dédié a été créé entre les deux serres – profitant ainsi d’un micro-climat particulier pour y faire pousser quelques dizaines d’espèces et variétés différentes ;
  • grandes cultures : En 2015, les premières céréales (seigle dans un premier temps) et légumineuses (sainfoin) seront mises en culture. Le premier objectif est de devenir autonome en paille, puis de produire du grain (avec une production de blés) pour faire de la farine et nourrir les poules pondeuses. Les légumineuses seront cultivées pour élaborer un plan de rotation cohérent (avec en plus des céréales de la prairie) mais aussi les proposer aux éleveurs locaux en échange de services (travail à façon) ;
  • petit élevage : Dés que nous habiterons sur place, je construirai la cabane qui permettra de mettre en place l’élevage de poules pondeuses prévu dans le pré-verger comportant deux parcours qui a déjà été défini et planté. Ensuite, quelques lapins et moutons viendront rejoindre ces gallinacés – essentiellement pour des aspects pédagogiques et l’autoconsommation.

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